CADIZ - MACON
Ce matin j'ai du mal à sortir des bras de Morphée. Je suis "ensuqué". C'est certainement les effets des cachets pris hier pour décontracter mes muscles. Ces derniers n'ont pas l'habitude de passer autant de temps dans une bagnole à "glander"🤣💪😉
Pendant le petit dej', Nicole et moi suivons une partie du 1er set de la finale de Winbledon entre les soeurs Williams.
Puis dans la chambre je poursuis la séquence sportive en visionnant le prologue du Tour de France sur le portable d'Adam grâce à My2P2. Armstrong en pleine action dans le contre la montre à Monaco.😮 Le bon coté d'Internet😉
Départ10h ; après cette courte incursion dans le Kentucky nous nous dirigeons vers Nashville et le Tennessee.
Décidément, ce trajet retour se transforme en une révision de mes classiques musicaux américains.
Hier "Ohio" m'a rappelé Neil Young. Et aujourd'hui c'est au tour de Nashville, la mecque de la musique Country, d'évoquer un autre personnage important de mon univers rock, Johnny Cash. Ce dernier est décédé à Nashville et un musée y célèbre sa vie. Rendez-vous dans la rubrique bande son😉
Un peu après Nashville nous faisons la pause déjeuner dans un Mac Do car nous savons que Maya va s'éclater sur les toboggans. Aujourd'hui, c'est deux petites filles qui vont s'occuper d'elle.
Évidemment, au moment de repartir on a droit à quelques larmes.
Nous attaquons une longue descente à 6% au milieu de vallonnements recouverts de forêts. Agnès m'indique que le relief change car nous sommes pas très loin des "Smoky Mountains" qui chevauchent le Tennessee et la Caroline du Nord.
A 15h30 nous franchissons notre dernier fuseau horaire. Nous passons du "Central Time" au "Eastern Time". Les 2 autres fuseaux étant "Pacific Time" et Mountain Time".
Après une incursion de quelques miles en Alabama nous revenons dans le Tennessee.
A l'approche de Chattanooga nous traversons le fleuve Tennesse, affluent de l'Ohio, et nous passons en Géorgie. Nous entamons la traversée du Nord au Sud sur l'Interstate 75.
La traversée d'Atlanta me rappelle celle de Dallas lors de notre trajet aller. Un trafic monstre et des autoroutes à X voies.
Heureusement, à l'heure où nous passons, la circulation est moins intense que sur les photos ci-dessus. Et cette fois, Agnès est plus décontractée et photographie les "grattes-ciel". Adam, avec plus de 13000 kms au compteur, mène son attelage de main de maitre😉👍.
Comme point de chute, Agnès a trouvé un "Motel 6" à Macon.....la ville où Otis Redding passa une bonne partie de sa vie ; une statue y a été érigée en son honneur. Évidemment, tout comme à Nashville, pas question de visites, on continue notre voyage retour "au pas de course". Et moi, je continue de visiter mon Panthéon musical. Pour Otis aussi, rendez-vous dans la rubrique bande son😉
Décidément, dans cette fin de parcours la musique a tendance à remplacer les images. Nous faisons moins de halte et les occasions de prendre des photos se font plus rares. Ce sera ça de moins à trier😉
Repas dans un "Applebee's". Ce soir il y a de la musique un peu partout dans le motel. C'est "Independance Day".
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Etats parcourus : Kentucky, Tennessee et Georgie
Ma bande son : Ce n'est pas Johnny Cash, ni Otis Redding😉 mais Bruce Springsteen (Born in USA)
Comme expliqué plus haut, cette étape est l'occasion pour moi d'évoquer 2 grands de la musique américaine.
Otis est un des premiers chanteurs qui me détourna😂 des "Yéyé" français😉 au début des Sixties. Avec les Beatles et les Stones, Otis me permettait d'accéder à un nouveau univers musical. Le Rhytm and Blues, le Rock puis ce que l'on dénomma Pop Music allaient me faire découvrir un autre monde. A travers des revues comme Rock & Folk, Best, Actuel et plus tard Les Inrocks, des articles me transportaient de l'autre coté de l'atlantique. Et là, en plus de la musique, je découvrais une contre-culture underground qui m'ouvrait les portes de la littérature (Kerouac) et du cinéma américain (Easy Rider)...le début de fabuleuses découvertes.😮😉....mais revenons à Otis.
Otis Redding a écrit le premier couplet de la chanson "Dock of the Bay", dans la baie de San Francisco.
« I left my home in Georgia, headed for the Frisco Bay ». Pour moi, c'est le contraire😉
Nous étions il y a une vingtaine de jours à San Francisco. Ce soir nous sommes en Géorgie, à Macon. Mon hommage à Otis tombe à pic.😉
A la fin des années 60, Johnny Cash s'est intéressé au sort des détenus et a entamé des tournées dans diverses prisons. J'ai découvert "The Man In Black" (son surnom) en 1968 sur l'album At Folsom Prison. Il remet ça en 69 avec At San Quentin.
Au milieu des années 70 la popularité de Cash et ses ventes de disques commencent à décliner. Il enregistre en 94 son premier album d'une série intitulée American Recordings. C'est avec le premier de la série que j'ai renoué avec ce superbe chanteur connu pour sa voix de baryton caractéristique et ses basses profondes. Suivront cinq albums supplémentaires, les cinquième et sixième parus de manière posthume. Ces albums représentent pour beaucoup le renouveau artistique de Johnny Cash.
Les USA c’est aussi ça :
"Independance Day"
C'est la journée patriotique américaine. Ce mercredi 4 juillet, les Américains ne travaillent pas : ils célèbrent l'Independance Day - leur Jour de l'Indépendance. Cette fête nationale célèbre la déclaration d'indépendance des treize colonies d'Amérique vis-à-vis de la Couronne britannique, le 4 juillet 1776.
Des parades citoyennes, des remerciements aux troupes ou aux vétérans viennent animaient cette journée.
Cela fait 44 jours que nous sillonnons le pays et j'ai pu voir de nombreux signes de patriotisme. Lors du rodéo à Reno, j'avais été impressionné par l'hommage aux troupes avec le survol d'un énorme hélico tirant un gigantesque drapeau. Toutes les manifestations sportives que j'ai pu voir commençaient par l'hymne national, The Star-Spangled Banner (La Bannière étoilée) souvent chanté par une jeune fille.
Le culte du drapeau reste important aux États-Unis, où il apparaît comme un élément majeur de l'expression du patriotisme. Dans les écoles et les administrations, le lever de drapeau est fréquent. De nombreux Américains l'exhibent régulièrement sur leur façade ou leur voitures.
Sur le bord des routes et dans pratiquement toutes les grandes surfaces commerciales on voit d’énormes drapeaux américains flotter
Ce drapeau, les américains apprennent à le respecter dès leur plus jeune âge à l'école. Les élèves américains prêtent serment, la main posée sur le coeur, devant le drapeau américain: on appelle ce serment The Pledge of allegiance.
"I pledge Allegiance to the flag of the United States of America and to the Republic for which it stands, one nation under God, indivisible, with Liberty and Justice for all."
"Je prête allégeance au drapeau des Etats-Unis d’Amérique et à la nation qu’il représente, une nation sous Dieu, indivisible, avec la liberté et la justice pour tous"
"Ce serment, promesse, d’amour et de fidélité envers la nation des Etats Unis d’Amerique, est une première preuve du patriotisme présent dans le coeur des américains.
Dans la foulée du 11 septembre 2001, cette ferveur patriotique fut plus intense encore, le nombre de recrutements dans l'armée, la police et les services secrets croissant de manière sensible." lefigaro.fr
Ci-dessous plusieurs déclinaisons du patriotisme😉